24 mars 2008
verbe...pro
malgré les mystères de "hautetfort", j'arrive encore à rester présente sur ce blog...
alors voilà les résultats du concours de proverbes :
1)
"L'échec est le fondement de la réussite".
Lao Zi
Ecrit par : Gynux
ex aequo
"Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul !"
Montaigne...
Ecrit par : virginie
2)
" ca ne sert à rien de te faire du souci : si le malheur que tu redoutes est arrivé, il est trop tard et s'il n'arrive pas à quoi bon te tourmenter "
Dalaï Lama
Ecrit par : Jill.C
ex aequo
" Même avec neuf femmes, on ne fait pas un bébé en un mois."
Ecrit par : Eric
3)
" Rien ne sert de courir, il faut partir à point"
Ecrit par : Gérard
ex aequo
"Si l'argent ne fait pas le bonheur, rendez-le !"
J. Renard...
Ecrit par : virginie
alors merci à ceux qui résistent aux giboulées qui déboulent, aux intempéries informatiques, aux chocolats qui alourdissent... et qui viennent encore et toujours apporter leurs belles contributions ici...
donc, prochain concours mercredi matin...
10:09 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (5)
23 mars 2008
bloquée
me voilà "bloquée" par hautetfort.
il n'est plus possible de laisser des commentaires.
et je ne peux demander aucune aide, hautetfort ne veut pas de moi...
bon...
patience...
et bon dimanche pascal à tous...
attention aux chocolats !
09:03 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (2)
21 mars 2008
Marillion
aujourd'hui un musicien m'a parlé de ce groupe que j'écoutais il y a... oh non pas 40 ans quand même mais bon... ça date.
il m'est revenu immédiatement en tête les premières notes, les premières paroles de cette chanson que j'ai tant aimée... d'abord ça me rassure quant à un éventuel Alzeimher précoce, ensuite... ça n'a pas pris une ride...
je vous la glisse en dessous...
15:06 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (2)
40 ans
non, ce n'est pas mon anniversaire mais celui d'un épisode de la vie française qui aura, à l'époque, bouleversé la société.
en effet, le 22 mars 1968 les étudiants de l’université de Nanterre occupent les locaux de leur faculté. Le "Mouvement du 22 mars", animé par Daniel Cohn-Bendit, est à l’origine de la contestation.
l'affaire a démarré un an plus tôt, le 20 mars 1967 lorsque les étudiants de Nanterre décident de manière spontanée d'investir le bâtiment de la cité universitaire réservé aux étudiantes, ce qui provoquera leur expulsion musclée par les forces de l'ordre - or à l'époque, et depuis le Moyen Age, les forces de police n'ont pas le droit d'entrer à l'université - et la circulation d'une liste noire d'étudiants que les professeurs étaient invités à refuser à leurs cours, parmi lesquels Daniel Cohn-Bendit qui s'est même vu notifier une demande de quitter le territoire (ce qui finira par advenir : il ne participera qu'au prélude de mai 68).
les étudiants de ce qui allait devenir le "Mouvement du 22 mars" passent une année à diffuser leurs idées sur la liberté sexuelle et sur les névroses qu'induisent le manque de liberté dans ce domaine et dans d'autres. Lorsque le bruit court que Dany Cohn-Bendit va être transféré dans une autre université, une grande grève est déclenchée par tous les étudiants anarchistes et/ou de gauche, comme la JCR.
sitôt Nanterre fermée par son doyen, le mouvement se dirige vers la Sorbonne. c'est le début des événements de mai 68. comme onze autres mouvements d'extrême gauche, il est dissous le 12 juin 1968.
11:29 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
20 mars 2008
printemps
aujourd'hui c'est le printemps.
les élèves avec qui j'ai travaillé ce matin, ont eu envie de composer sur le sujet.
ça tombe bien, notre thème c'est la nature...
voilà un florilège d'extraits choisis :
(haïku)
le joli jardin jaune
joue avec les jeunes jonquilles.
c'est le grand jour.
-----------
(acrostiche)
Papillon d'argent
Rayonnes-tu de tes ailes brillantes ?
Irais-tu jusqu'au lointain ?
Nettoies-tu tes jolies ailes ?
Tombes-tu de ton cocon ?
Eléphant, que tu gratouilles dans sa trompe
Marrant petit papillon
Pâquerette que tu sens tous les jours
Sentiment que tu ressens tout le temps
--------
(acrostiche)
Papi me chante
Romain, Romain, tu dors... j'ai une
Idée, je vais
Naturellement chanter
Tellement gentil il est
Ecrivain et aussi peintre le
Matin, je sens des
Papillons qui volent
Sous mon tricot
--------
(poésie)
aujourd'hui, c'est le printemps
je fais du chant avec mes dents
au milieu des champs
pendant ce temps
là-dedans
maman gronde des caïmans
puis derrière ce mur brillant
j'entends le hurlement blessant
des pauvres caïmans
et quand j'ouvre la porte en grand
je vois du sang sur les bancs
et je pousse un grand hurlement...
oui, oui, je vous l'accorde, ils ont une drôle d'imagination...
n'empêche... c'est un vrai bonheur...
15:51 Publié dans mes ateliers d'écriture | Lien permanent | Commentaires (1)
19 mars 2008
Nantes
10:59 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
pro...verbe
voilà, je l'avais promis... un nouveau concours.
j'avoue que je n'ai pas trop de temps pour mijoter un concours de derrière les fagots, machiavélique et tordu mais j'aurai bien envie de vous proposer celui-ci :
vous avez sûrement été élevé aux proverbes, ou vous en avez entendu ça et là.
je vous demande donc de m'écrire votre proverbe préféré et je choisirai les plus croustillants.
résultats... ouh la ! je ne sais plus.
bientôt.
10:56 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (9)
18 mars 2008
poilu
Lazare Ponticelli est décédé la semaine dernière, à l'âge de 110 ans.
pour la France, c'est une page qui se tourne puisque cet homme était le dernier vivant à s'être battu lors de la Première Guerre mondiale, le dernier poilu.
hier, ses obsèques ont eu lieu, accompagnées par moult cérémonies officielles.
mais savez-vous d'où vient ce nom : poilu ?
ce surnom, donné aux soldats français pendant la Première Guerre mondiale, ne fut qu'en de rares et exceptionnels cas, utilisé pendant la Seconde Guerre mondiale.
cette appellation serait née durant la Grande guerre du fait des conditions de vie des soldats dans les tranchées : ils laissaient pousser barbe et moustache et, de retour à l'arrière, paraissaient tous « poilus ».
cependant, cette origine est controversée, le mot « poilu » désignant aussi à l'époque dans le langage familier quelqu'un de courageux (comme par exemple l'expression plus ancienne « un brave à trois poils », que l'on trouve chez Molière).
il y a une autre interprétation de l'origine du mot "poilu" qui, par l’intérêt de son histoire, mérite qu’on s’y arrête un instant :
dans un ouvrage du linguiste Alfred Dauzat (1877-1955) datant de 1918 et réédité en septembre 2007, reposant sur une enquête que l’auteur, mobilisé en 1914, réalisa dans les tranchées, on trouve une histoire du mot "poilu" tout à fait intéressante :
avant d’être le soldat de la Marne, le poilu est le grognard d’Austerlitz, « ce n’est pas l’homme à la barbe inculte, qui n’a pas le temps de se raser, ce serait trop pittoresque, c’est beaucoup mieux : c’est l’homme qui a du poil au bon endroit, pas dans la main ! symbole de virilité »
le mot "poilu", terme militaire datant de plus d’un siècle avant la Grande Guerre, « désignait dans les casernes où il prédominait, l’élément parisien et faubourien, soit l’homme d’attaque qui n’a pas froid aux yeux, soit l’homme tout court.
à l’armée, les soldats s’appellent officiellement « les hommes ».
Monsieur Cohen, linguiste lui aussi mobilisé et participant à l’enquête, précisa qu’en langage militaire le mot "poilu" signifiait individu.
mais depuis 1914, dit Albert Dauzat qui étudiait l’étymologie et l’histoire des mots, le terme "poilu" désigne pour le civil « le soldat combattant », par opposition à « l’embusqué » qui défend notre sol.
le mot « fit irruption du faubourg, de la caserne, dans la bourgeoisie, dans les campagnes plus tard, par la parole, par le journal surtout, avec une rapidité foudroyante ».
19:15 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (1)
17 mars 2008
oups...
j'ai oublié le concours à vous soumettre.
rdv mercredi pour reprendre les habitudes.
un petit concours pascal pour mieux venir vous sonner les cloches...
15:40 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (2)
relié
à la célèbre bibliothèque marseillaise : l'Alcazar, se tient en ce moment une exposition "L'art de la reliure".
on y découvre trois relieurs marseillais avec une présentation de l'art et des techniques de la reliure lors d'une expostion de livres reliés, de reliures artistiques et contemporaines et d'outils de reliure de relieurs de la région.
et des ateliers :
- reliure contemporaine : samedi 15 mars - 14h30-17h30 : Céline Giordano
- reliure traditionnelle et reliure de livres anciens : samedi 29 mars - 14h30-17-30 : Robert Ouchène et Isabelle Morniroli
- reliure traditionnelle et contemporaine, dorure : samedi 5 avril - 14h30-17h30 : Christine Fabre
une autre facette du livre.
et ça vaut la peine de s'y intéresser.... non ?
13:28 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (2)
15 mars 2008
chat alors !
nouvelle parution, somme toute modeste, dans le nouveau Winnie du mois de mars : Debout !, une poésie mignonnement illustrée par Emilie Vanvolsem
c'est trop chou, non ?
12:38 Publié dans mes publications presse | Lien permanent | Commentaires (14)
14 mars 2008
Paris
aujourd'hui débutait officiellement le salon du livre de Paris, avec la littérature israélienne à l'honneur :
39 auteurs israéliens invités, jeu concours pour permettre la découverte d'Israël, rencontres, tables rondes...
bien entendu, la jeunesse est au rendez-vous avec de bien belles oeuvres pour les enfants mais surtout, il faut noter le village "manga" animé par Albert Algoud avec livres, produits dérivés, animations, cours de japonais ou de dessin, rencontres avec des auteurs, quiz de culture manga au programme...
de quoi passer vraiment de bons moments à ce salon...
22:32 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
to be...
22:12 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
13 mars 2008
lève-toi !
16:29 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (1)
bibliothèque
voilà donc comme promis, la (longue) histoire inventée avec les enfants hier, en glissant les 10 mots sur lesquels certains d'entre vous ont planché aussi :
Histoire farfelue
Il était une fois une sorcière avec un visage très laid. Le roi Hans, qui vivait dans un château hanté, n’avait qu’une obsession : être beau.
Pour cela, il allait consulter la sorcière qui préparait ses potions dans un cachot fermé à double tour dont seul le roi avait la clé.
- J’ai besoin de conseil ! Aide-moi tout de suite, sans attendre ! lui demandait-il sans aucun tact.
- Parle-moi correctement si tu veux que je t’aide.
- Baisse d’un ton, madame la sorcière, sinon tu ne sortiras jamais d’ici.
Heureusement les barreaux du cachot étaient solides, les murs et le sol étaient incassables.
- C’est entendu ! Je vais te préparer une potion.
- Je te préviens je vais manger et quand j’aurai fini de m’attabler, il faudra que la potion soit prête.
La sorcière se dépêcha de faire sa potion et quand le roi arriva, elle lui donna à boire.
Il devint soudain très hideux : il était couvert de boutons verts et perdait tous ses cheveux.
- Incapable ! Bonne à rien ! Tu as raté la potion. Je te donne une deuxième chance mais attention ! tu réussis à me rendre beau ou je te jette aux crocodiles.
Tout en préparant une nouvelle potion, la sorcière récitait des formules magiques.
Hans, agacé, lui dit :
- Garde tes palabres et arrête tes sottises ou je te colle un sparadrax sur la bouche !
- Il pourrait me lâcher les baskets ce jeune barbu ! rouspétait la sorcière.
Puis, elle ajoutait en touillant sa préparation :
- Limace, escargot, crotte de chien et cuisses de grenouille.
Quand la potion fut finie, ça sentait vraiment mauvais.
Le roi, qui avait un peu peur, la fit goûter d’abord. La sorcière se transforma en une sublime beauté.
Hans en tomba immédiatement amoureux.
- Si tu veux aussi boire la potion, tu dois traverser la passerelle de la mort où un dragon dort, insista la sorcière.
Le roi accourut sur le pont de bois et tomba nez à nez avec le dragon.
- Toi, le dragon, pousse-toi de là !
Le dragon enflamma la passerelle et le roi, en tombant, s’accrocha à sa queue. Et il décida de l’apprivoiser en lui chantant des mots doux :
- doménomichénorna timaossatiouruzufil
Le dragon, qui avait compris, le ramena à la sorcière. Mais au lieu de repartir, il resta, tel un fidèle destrier, aux côtés du roi.
Hans se présenta devant sa belle avec un air jubilatoire :
- A moi la potion !
Il but cul sec toute la préparation et devint divin.
Mais la sorcière lui dit :
- Tu es beau comme un dieu mais tu n’es pas au point ! Il te manque du tact ! Pour cela tu dois me ramener un rhizome de bidule-bidule. Seulement attention ! Cette plante, carnivore, est très rare. Pour la trouver, prends cette boussole et rends-toi dans la grotte maudite de l’île de Pas-là-pas-là.
Hans monta sur son dragon et… réussit l’épreuve : le dragon croqua la bidule-bidule et le roi put déraciner le rhizome.
C’est ainsi qu’il devint poli et que la sorcière l'épousa.
Lors du voyage de noces, ils rencontrèrent une dragonne. Le dragon, amoureux à son tour, partit en laissant Hans et sa sorcière, seuls sur la route.
Malgré la boussole, qui s’était cassée au cours du voyage, ils se perdirent.
Ils vécurent malheureux toute leur vie et n’eurent pas un seul enfant.
11:11 Publié dans mes ateliers d'écriture | Lien permanent | Commentaires (7)
12 mars 2008
français, française
belle accroche, non, pour annoncer les résultats des élections... au concours de la semaine.
vous avez été trop forts sur ce concours : avec dix mots imposés, écrire un texte court.
et j'ai encore une fois eu bien du mal à choisir (élire ???).
néanmoins, je me jette à l'eau :
1)
Mars 1708..mer d'huile. A peine un léger vent qui dessinait comme des rhizomes à la surface du pacifique.
Ma boussole avait beau m'indiquer que nous nous dirigions dans la bonne direction, il n'y avait toujours aucunes traces de cette île mystérieuse. Plus les semaines passaient, et plus les palabres du vieux balafré qui m'avait confié son existence résonnaient comme une mauvaise blague.
Pourtant son visage ne mentait pas, et il n'avait pas hésité à s'attabler dès lors que j'eus requis un plan. Mais alors qu'il traçait de son mieux une carte de fortune, l'expression jubilatoire qui ne le quittait habituellement qu'aux portes du coma éthylique avait totalement disparue.
Que m'avait donc caché ce vieux grigou ?
Et pourquoi m'avoir confié cela à moi ?
Quand bien même j'aurais osé le demander avec le plus grand tact qu'il m'aurait certainement été impossible d'obtenir la moindre réponse de sa part.
« L'île est à toi », c'est la seule chose qu'il m'eut dit après avoir achevé sa carte.
J'avais beau avoir apprivoisé les 7 mers, elles n'en restaient pas moins sombres et dangereuses.
Et voilà que je me retrouvais à faire les 100 pas sur la passerelle, me demandant si je ne m'étais pas embarqué dans quelque entreprise vouée à l'échec, lorsque tout à coup, la vigie hurla de toute ses forces en indiquant un point à l'horizon...
Ecrit par : Gynux
(oui, d'accord c'est aussi pour encourager une 1re participation... ;-)
ex aequo
La vieille dame avait perdu le nord. C'est juste qu'elle n'arrivait plus à apprivoiser la boussole dans sa tête folle.
Elle franchissait dans un sens puis dans l'autre la passerelle du temps. Elle avait beau s'attabler et s'accrocher à cette vie qui la fuyait, cette vie qui avait été tellement jubilatoire, rien n'y faisait : ses souvenirs s'estompaient peu à peu...
Avec tact , ses proches lui avaient soufflé le nom de la maladie qui l'anéantissait.
Parfois, son visage s'éclairait et elle lançait faiblement ton nom dans le vide. Toi, tu continuais tes palabres avec les médecins, sans même entendre le son de sa voix.
Alors la vieille dame franchissait à nouveau la passerelle, repartait vers cette contrée inconnue tenter d'arracher le rhizome imaginaire qui poussait dans sa pauvre tête et dévastait tout sur son passage.
Ecrit par : Marie Zim
2)
Le nez du parfumeur venait de faire un miracle: Des mois qu'il cherchait une note parfumée destiné à completer la composition qu'on lui avait demandé de mettre au point. Des mois à s'attabler tous les matins, des mois de palabre avec ses collègues de travail. Des discussions discrètes car à Grasse, tout finit par se savoir. Il convient toujours d'opérer avec tact. A quelle boussole se rattacher après tant de tests improductifs. Comment apprivoiser cette note, ce chaînon manquant dans cette architecture olfactive? Où trouver cette passerelle à coup sûr jubilatoire dans la panoplie des senteurs? Il avait tout testé, sans succès. Et un soir en rentrant chez lui, son visage s'est soudain éclairé. Comment n'y avait il pensé plus tôt? Cette note avec qui il était pourtant depuis longtemps à tu et à toi: Le RHIZOME D'IRIS, le vrai, le plus noble , l'Iris de Florence - Iridis Fiorentina L. allait à coup sûr lui apporter gloire et fortune.
Ecrit par : Gérard
(le "grand" retour de Gérard !)
ex aequo
Tu semblais perdu, le visage ravagé par les larmes, seul avec ton chagrin, le coeur chaviré comme un navire errant sans boussole. L'homme s'est approché de toi et à demi-mots, avec tact et douceur, il t' a proposé : » que dirais-tu de s'attabler ensemble autour d'un café bien chaud ? »
Cela a-t-il suffit pour t'apprivoiser ? Je ne sais pas, mais il est certain qu'une passerelle s'offrait à toi. Une main se tendait, un regard te voyait enfin , avec ton chagrin, ta misère, ta solitude. Il voyait tout cela l'homme qui t'avais reconnu, qui s'était reconnu dans tes larmes. Et dans le petit bar , à l'écart des palabres jubilatoires des habitués bruyants et exubérants, vous vous êtes assis l'un en face de l'autre, comme deux frères qui se retrouvent .
Ecrit par : jill.C
ex aequo
Par les soirs bleux d'été, j'irai sans boussole
clamant partout, jubilatoire, ma liberté,
ce visage que je cherche me hante et me désole,
toi, mon ange, que je ne sus apprivoiser.
Passerelle vers ton âme, l'orgasme fut merveilleux
Un rhizome d’amour dans la nuit est passée
sans beaucoup de tact, je me lis dans tes yeux,
je m'attables à ton corps pour ne plus te quitter.
Ecrit par : Hélène
(merci...)
3)
Terre ! Droit devant !
Les yeux écarquillés, le visage de notre flibustier s'éclaira. L'île dont le vieux balafré avait parlé n'était pas imaginaire.
Les longues palabres n'avaient pas été vaines. Ces soirées passées à s'attabler devant la fameuse carte, accompagnées d'une bouteille de rhum pour apprivoiser le vieux grigou et lui tirer les poulpes du nez avec tact, étaient enfin récompensées !
Impatient de mettre un pied sur cette île devenue de plus en plus mystérieuse, notre flibustier ne cessait ces allers et retours sur la passerelle.
Une grimace jubilatoire apparaissait chaque fois qu'il était heureux. Il savait que dans ces instants là il devait se maitriser. Ce n'était pas le moment de perdre la boussole. Il fallait garder le contrôle de son équipage qui n'avait pas vu la terre depuis plusieurs mois. Des mots résonnaient sans cesse dans sa tête : "L'île est à toi"...
En observant cette nouvelle terre, des questions tournaient dans son esprit car l'île qu'il contemplait, arborait une végétation luxuriante et abondante. Palmiers, bananiers et grands arums à rhizomes comestibles s'offraient à eux...
Etait-ce un piège ?
Que cachait cette île ?
Pourquoi lui en avoir fait cadeau...
Ecrit par : virginie
ex aequo
Palabre est le pseudo de Cécile Eyen. L'illustratrice, après un bon thé, à décidé de s'attabler devant une grande feuille de Canson. Nul besoin de boussole pour trouver sa table de travail ! Un sourire aux lèvres, elle taille son crayon, puis le pose délicatement sur le papier. Puis, d'une main assurée, elle trace avec tact et sureté, des traits légers, presque aériens qui font penser à des rhizomes.
Tu t'approches et regardes par-dessus son épaule le travail jubilatoire qui lui fait apprivoiser l'espace. Et, au milieu des lignes enchevêtrées, tu vois un visage que tu crois reconnaître. Etonné, tu regardes de plus près et là, tu découvres enfin , heureux et flatté, que sur la frêle passerelle du jardin japonais, au mileu des lotus géants et roses, le personnage qu'elle a dessiné, c'est toi !
Ecrit par : jill.C
ex aequo
Te revoir
Ton visage, toi
C’est jubilatoire.
Un vrai palabre pour moi.
Avec tact, je t’offrirai une boussole, un rhizome, peu importe la folie,
Une passerelle nous unit.
Apprenons-nous à nous apprivoiser,
Ensemble s’attabler.
Ecrit par : Eric
merci à tous !!
très sincèrement !
demain, je vous glisserai l'histoire écrite avec les enfants à la bibliothèque, cet après-midi !
11:01 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (7)
11 mars 2008
et pourquoi pas ?
plus que jamais les Français vouent une passion au livre et à la littérature.
pour preuve le succès grandissant des ateliers d'écritures, le foisonnement des salons littéraires et la production croissante.
chaque année, de nombreux premiers romans voient le jour…
pourquoi pas le vôtre ?
pour vous aider dans ce difficile chemin vers la publication, le guide Lire vous donne toutes les clés pour vous ouvrir les portes du monde de l'édition avec : - les contacts détaillés des maisons d'édition - les conseils d'éditeurs des plus grandes maisons - les associations et les aides à la création littéraire - les médias - les prix littéraires - le dépôt et la protection du manuscrit - les contrats d'édition, présentés et commentés - les témoignages d'écrivains - les statistiques de l'édition 2006 Exclusif : une vingtaine d'auteurs témoignent de leurs débuts : Philippe Delerm, Philippe Grimbert, Anna Gavalda, Yasmina Khadra, Christian Oster, Bernard Werber, Éric-Emmanuel Schmitt…et Blandine Le Callet qui a publié son premier roman en suivant à la lettre les conseils du dossier " Comment se faire éditer " du magazine Lire !
alors, on y croit ?
13:46 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (2)
10 mars 2008
quel panache !
aujourd'hui, séance "Alain Rey" ou pour les non-initiés : séance d'explication de mots.
j'ai choisi le verbe "panacher" qui peut avoir plusieurs significations.
fabriqué à base du mot panache, qui viendrait de l'italien pennachia, à qui on a ajouté la terminaison verbale, panacher signifie :
- orner d'un panache
- bigarrer de couleurs vives un fond uni
- mélanger divers aliments de la même famille : glace panachée
- et : composer soi-même, pour un électeur, sa liste en prenant des candidats sur les différentes listes en présence.
ce week-end, dans mon village, les gens ont panaché. et malgré le gris du ciel, c'est vrai que ça a créé quelques étincelles colorées.
mais certains en sont ressortis dépourvus de panache !
suite au week-end prochain pour achever la toile...
une oeuvre d'art, on l'espère !
14:49 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (3)
09 mars 2008
victoires
voilà le palmarès des 23es victoires de la musique :
. Groupe ou artiste interprète masculin de l'année: Abd al Malik.
. Groupe ou artiste interprète féminine de l'année: Vanessa Paradis
. Artiste/groupe révélation du public de l'année: Christophe Maé
. Groupe/artiste révélation scène de l'année: Renan Luce.
. Album révélation de l'année: «Repenti» (Renan Luce).
. Album de chansons/variétés de l'année: "Divinidylle" (Vanessa Paradis).
. Album pop/rock de l'année: «L'invitation» (Etienne Daho).
. Album de musiques urbaines de l'année: "Chapitre 7" (MC Solaar).
. Album musiques du monde de l'année: "Yael Naim" (Yael Naim)
. Artiste de musiques électroniques ou dance de l'année: Justice
. Musique originale de cinéma de l'année: «Arthur et les Minimoys» (Eric Serra)
. Chanson originale de l'année: " Double je" (Christophe Willem).
. Spectacle musical/tournée/concert: Michel Polnareff
. Vidéoclip: "1234" (Feist),
. DVD musical: "Le Soldat Rose".
13:37 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (3)
08 mars 2008
tchin !
alors, à vous mesdames !!
14:12 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (3)