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16 décembre 2007

recherche



je crois t'avoir vue le long d'un trottoir même qu'il pleuvait des cordes
mais je crois t'avoir vue au bas d'un immeuble boulevard de Veronne

je pensais t'avoir plu un beau jour de juin où l'on marchait tout comme
comme deux amants perdus qui n'ont peur de rien puisqu'ils croient encore

mais je crois t'avoir vu le long d'un trottoir tu étais ivre mort
j'ai pensé n'avoir plus à lever la tête et à soulever ton corps

j'espérais t'avoir crû quand tu disais qu'un jour on fuirait vers le nord
comme deux amants perdus qui n'ont peur de rien puisqu'ils croient encore

mais c'etait juste une ombre, c'etait juste une silhouette qui ressemble à toi
c'etait juste une ombre
je recherche quiquonque te ressemblera

c'etait juste une ombre, c'etait juste une silhouette qui ressemble à toi,
c'etait juste une ombre
je recherche quiquonque te remplacera

je crois t'avoir vue, tu embrassais un homme au milieu d'une arène
je crois t'avoir confondu, était-elle brune ou blonde, la trouvais-tu mignonne
mais je crois t'avoir vue croisant son regard une main sur son épaule
je crois que t'as confondu, c'est pas la première fois que ton cerveau déconne

mais c'etait juste une ombre, c'etait juste une silhouette qui ressemble à toi
c'etait juste une ombre
je recherche quiquonque te ressemblera

c'etait juste une ombre, c'etait juste une silhouette qui ressemble à toi,
c'etait juste une ombre
je recherche quiquonque te remplacera

mais je crois t'avoir vue pas plus qu'hier
je te distingue dans le monde
des images de toi j'en vois vingt-cinq à la seconde
je crois t'avoir vu de mes propres yeux
j'en suis presque sur, j'y mettrai ma main au feu

je recherche... toi
moi

"il" nous étonnera toujours...

4ff68223a227a6d991a7566e9a7d8553.jpegun livre de contes rédigé et écrit à la main par l'auteur de la saga Harry Potter, la Britannique J.K. Rowling, a été vendu jeudi 1,95 million de livres (2,7 millions d'euros), soit environ 40 fois plus que son estimation la plus haute, a annoncé la maison d'enchères Sotheby's.

cet exemplaire des "Contes de Beedle le Barde", écrit à la main et illustré par l'auteur, était estimé entre 30.000 à 50.000 livres (43.128 à 71.880 euros).

le marchand d'art londonien Hazlitt, Gooden et Fox a finalement remporté ces enchères âprement disputées, qui ont battu le record du monde pour un manuscrit de littérature moderne et pour un livre d'enfants, a indiqué Sotheby's dans un communiqué.

le fruit de la vente sera reversé à la fondation de l'auteur, The Children's Voice, qui se consacre aux enfants placés dans des institutions, notamment en Europe de l'Est.
Mme Rowling s'est dite "sidérée et aux anges" après ces enchères record. "Cela va tellement apporter à ces enfants qui ont désespérement besoin d'aide", a-t-elle commenté. "Noël est arrivé en avance cette année pour moi".

pour le directeur adjoint du département des livres et manuscrits de Sotheby's, Philip Errington, "il s'agit de l'une des oeuvres de la littérature pour enfants les plus passionnantes vendues par Sotheby's".
"Il faut remonter 80 années en arrière pour trouver l'équivalent, lorsque nous avons vendu le manuscrit d'Alice au pays des merveilles", a-t-il commenté.
J.K. Rowling avait écrit sept exemplaires des "Contes de Beedle le Barde", des ouvrages en reliure cuir avec des ornementations en pierres semi-précieuses ou en argent. Les six autres livres devaient être offerts à "ceux qui ont été le plus impliqués" dans la publication des sept tomes de Harry Potter, avait expliqué l'écrivain lors d'une interview à la BBC.

dans l'ultime opus des aventures du jeune apprenti-sorcier, "Harry Potter et les reliques de la mort", paru en juillet dernier, le magicien Albus Dumbledore donne à la jeune Hermione Granger un exemplaire des "Contes de Beedle le Barde", qui contient des indices cruciaux pour aider Harry Potter à vaincre son ennemi, Lord Voldemort.


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15 décembre 2007

mots croisés

alors là, record battu de participation mais peu de vrais chiasmes dans tous ces beaux délires.
comme je suis très motivée, j'ai "dépioté" vos mots et trouvé de quoi vous récompenser (même avec des chiasmes - ou non d'ailleurs - empruntés à d'autres...) :

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1)
Vivre une histoire, histoire de vivre !

Ecrit par : jill.C

ex aequo
Les bonjours font les gens heureux, les heureux jours font les gens bons ( jambon !)

Ecrit par : magic punaise

ex aequo
Moi j'ai l'air en tête et Jill la tête en l'air...

Ecrit par : virginie

2)
La pile Wonder ne s'use que si l'on s'en sert
L'amitié ne s'use que si l'on ne s'en sert pas!

Ecrit par : Gérard

ex aequo
vaut-il mieux écrire pour rien, qu'écrire des riens

Ecrit par : Marie Zim

ex aequo
Les hommes préfèrent les blondes parce que les blondes savent ce que les hommes préfèrent.

Ecrit par : le Pierrot

ex aequo
Partir c'est mourir un peu mais mourir c'est partir, pour de bon !

Ecrit par : jill.C

3)
avec ses tours de magie, il apporte de la magie à Tours.

Ecrit par : Eric

ex aequo

Le soir, le sommeil ferme mes paupières, Le matin, le réveil les ouvrent !

Ecrit par : jill.C

13 décembre 2007

les mots à la bouche

ce75382bfa134523d585b28345c2a56f.gifs'inspirant des méthodes Freinet, une professeur remplace l'imprimerie par un blog sur Internet et est amené à modifer profondément sa pédagogie. le résultat est consultable ici.

le blog en même temps qu'il permet une large diffusion des travaux des élèves, donne du sens aux apprentissages écrits et oraux.

le blog offre un côté ludique à l'apprentissage du français. les élèves prennent plaisir à voir leurs textes scannés ou à travailler la mise en forme avec des images animées.
la mémorisation des textes ne devient plus un calvaire car les élèves savent qu'ils devront s'enregistrer et qu'ils pourront créer des effets avec leur voix ou qu'ils réaliseront une bande-son.

le blog donne la possibilité de travailler en pédagogie différenciée, de gérer l'hétérogénéité (et ça, je suis pour à 200%)...

n'hésitez pas à aller faire un tour et à laisser vos commentaires car échanger c'est surtout ça le principe d'un blog !

12 décembre 2007

secuestrada



se llama Ingrid Bétancourt Pulecia. està secuestrada despuès 6 anos...

CNL

575a340b9d9bf0c8991de819ed626be7.gifle Centre national du livre entend mieux cibler ses aides à la création et la diffusion du livre dans le cadre d'une réforme globale de cet organisme qui soutient l'ensemble du secteur.

"il aidera moins pour aider mieux" a résumé le président du CNL au cours d'une conférence de presse, soulignant que le centre préfèrera désormais "la qualité à la quantité" (chouette !!). l'aide du CNL pourra ainsi atteindre jusqu'à 50% des frais d'édition pour certains ouvrages retenus.

également "directeur du livre et de la lecture" au ministère de la Culture et de la Communication, le président du CNL a noté que 2 livres dont le CNL a subventionné la traduction ont été primés en novembre : "l'année de la pensée magique" (Grasset) de Jean Didion, prix Médicis essai 2007, et "Les disparus" (Flammarion) de Daniel Mendelsohn, prix Médicis étranger.

en 2006, 430 auteurs, 372 éditeurs, 108 librairies et 940 bibliothèques ont notamment bénéficié de l'aide financière de CNL qui disposera en 2008 d'un budget "de près de 36 millions d'euros", contre 21 millions jusqu'en 2006. le président a également souligné la volonté de l'organisme du livre d'être plus "visible" et "transparent" dans son action.

doté de nouveaux moyens, il entend notamment "accompagner l'émergence d'une économie numérique du livre" et "soutenir les librairies indépendantes de référence". une commission "politique numérique" a ainsi été créée pour accompagner la contribution française à la future bibliothèque numérique européenne.

le CNL devrait également constituer "l'autorité administrative" chargée d'attribuer le label "librairies indépendantes de référence" (LIB) sur le modèle des cinémas d'art et essai, dont le ministère soutient la création.

10 décembre 2007

journal intime

Gérard parlait de l'intimité dévoilée sur les blogs et je me suis souvenue de certains ouvrages lus par mes enfants écrits sous forme de journal intime.

un journal intime (ou personnel) est un écrit élaboré au fil du temps (typiquement — étymologiquement — une intervention par jour) et qui s'intéresse avant tout aux sentiments, pensées et aventures intimes du « diariste » (ainsi appelle-t-on la personne qui tient un journal intime).
il peut ainsi évoquer des périodes variées de l'existence (maladie, travail, guerre, deuil, amours...)
il est destiné à être gardé secret, soit dans l'immédiat (pour quelques mois ou années), soit définitivement (le diariste n'écrit alors que pour lui-même : à terme il détruira son œuvre ou en demandera la destruction).

j'ai toujours pensé que c'était plus un "truc" de fille, un journal intime.
d'ailleurs il y a le célèbre Journal d'Anne Frank.
mais aussi Journal d'un chat assassin d'Anne Fine.

toujours est-il qu'à Marseille (ben oui..) il existe le journal intime collectif, qui st une revue ouverte à tous ceux qui souhaitent raconter leur ville, ses quartiers, ses rues, sa vie quotidienne ... éditée par l'association Vinaigre.


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voilà donc une version moins intime du journal...
intéressant non ?

09 décembre 2007

alleluia

douceur du dimanche soir...

douceur d'un instant
émotion du temps

chiasme

non, non, je ne suis pas devenue soudainement malpolie...

je vous propose un nouveau concours because it's sunday...

et comme je vous sens en forme en ce moment, je corse (comme le bon café du sieur George -petit clin d'oeil pour ma Jill ) les choses : je vous demande donc cette semaine d'écrire un chiasme...

qu'est-ce cela me diront d'aucuns ?
j'y viens...

le chiasme (qui signifie « disposition en croix », proprement « en forme de Χ ») est une figure de rhétorique qui a pour effet de donner du rythme à une phrase.
les éléments de deux groupes parallèles sont inversés.
le chiasme peut souligner l'union de deux réalités ou renforcer une antithèse.
il s'agit d'une construction du type ABBA ("Il faut manger pour vivre...") ou ABB'A' ("la neige fait au nord...") avec A' et B' le contraire de A et B.

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ne paniquez pas, voilà des exemples :

- tu es beau de loin alors que tu es loin d'être beau !
- l'horticulture, c'est la culture des orties...
- rester dans le paradis, et y devenir démon, rentrer dans l'enfer, et y devenir ange! (Victor Hugo)
- il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger (Molière)
- les désespoirs sont morts, et mortes les douleurs (Albert Samain)
- en temps de paix, les enfants enterrent leurs parents. en temps de guerre, les parents enterrent leurs enfants.
- la guerre, c’est un massacre de gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent, mais ne se massacrent pas.

bon, ça ira ?
alors je suis déjà impatiente de vous lire...

08 décembre 2007

je sais plus

avant de partir sur Marseille, je voulais glisser ça...

allez savoir...



Je sais plus si j'ai mal
Ou si c'est l'habitude
D'être toujours celle qui chiale et qui se prend tous les murs
Je ne sais plus si j'ai froid
Ou si c'est le vide qui me glace
Les os et puis les doigts quand ça devient trop dégueulasse

{Refrain:}
Je sais plus si je rêve encore
Ou si les songes mêmes sont morts
Je sais plus si je t'attends
Ou si je fais juste semblant

Je sais plus si je veux mourir
Ou si je veux croire toutes ces conneries
Que je me raconte pour dormir et sortir de mon lit
Je ne sais plus si je cicatrise
Ou si je pisse encore le sang
Si je suis moi, si je me déguise, si je voudrais encore un enfant

{au Refrain}

Je sais plus si je suis foutue
Ou si je vis effrontément
Suis-je malheureuse ? Je sais même plus
Si je recule ou vais de l'avant,
Je sais plus si c'est ta voix
Qui me donne la nausée au réveil
Ou si c'est le gris au-dessus des toits
Et si c'est le gris c'est pas pareil

{au Refrain}

Je sais plus si j'ai peur
Ou si je ne crois plus en rien
Si mes larmes coulent sur ton cœur
Si mes rires brûlent dans tes mains
Je sais plus si c'est normal d'avoir le cœur trop haut
Qui se soulève dans mes entrailles
Et bousille mon cerveau

{au Refrain}

Je sais plus si je suis trop moche
Ou si c'est ce foutu miroir
Qui me brise en morceaux et m'écorche
L'estime et le regard
Je sais plus si sur ta langue
Il te reste un peu de mon amertume
Si je coule ou si je tangue entre la mer et l'écume

{au Refrain}

quels sportifs !

voilà donc les résultats de vos exploits...
plutôt que de juger la prestation, j'ai choisi d'orienter mon choix vers l'émotion...
voilà le podium de cette semaine...

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merci encore.
c'était un drôle de défi. et vous l'avez relevé encore une fois...
votre participation est un vrai cadeau... chaque semaine...

1)
Papa, une amie me demande quel est le meilleur souvenir de sport que j'ai.
Il est avec toi bien sûr.
Rappelle toi quand j'ai réussi mon premier 360° en ski nautique..
Tu étais là et tu souriais avec fierté.
Je me demande pourquoi nous sommes si éloignés aujourd'hui..

Ecrit par : Eric

ex aequo
Je m'appelle Delphine. Ca veut dire "dauphin" mais je nage comme un caillou....La honte.
J'ai donc pris des leçons de natation, il y a de ça, trois ans. A la sélection ils m'ont dit "Vous allez en perfectionnement","mais non! moi, je ne sais pas nager droit! et j'ai peur du grand bain !"ah, bon, alors, ils m'ont mise dans le groupe des meilleurs du groupe de ceux-qui-ne-savent-pas-nager. C'est moins la honte.
J'ai donc appris à nager droit, j'ai appris que la brasse, il fallait la faire "coulée" (c'est une nage pour moi celle là!).
Mon plus grand défi a été le jour où le maître nageur nous a dit de sauter dans le grand bain: cette grande surface bleue, ce fond si profond, je m'y jette, des bulles s'envolent de ma bouche, je tape du pied en bas, et, c'est incroyable, je remonte !
Il est loin le stade où je m'amusais dans ma baignoire en apnée à l'époque du "Grand bleu"...mais, depuis, quand je vais à la piscine, j'ai toujours peur du grand bain car il n'y a pas mon maître nageur à côté. Je vais donc reprendre des cours l'année prochaine.
Je m'appelle Delphine, ça veut dire "dauphin", je sais nager la brasse coulée dans le petit bain.

Ecrit par : magic punaise

2)
Les samedis d'hivers, c'est le ski. Ma soeur à 8 ans, elle est blonde, ravissante comme Brigitte Fossey dans jeux interdits, sportive déjà et elle adore le ski.
Trop petite pour y aller seule, ont décidé mes parents .
Alors qui s'y colle ? Ya des moments où moi je déteste ma soeur, et mes parents en même temps !
Le ski : Ma soeur a une paire de ski bleus , plus légers, peu encombrants , adaptés à sa taille. Elle n'a peur de rien et participe déjà à de petites compétitions avec succès. Moi, j'ai hérité de la paire de skis de Papa trops grands, trop vieux, trop moches (la honte) !. J'ai le vertige, j'aime pas les descentes, je crève de trouille, j'aime pas la neige, j'aime pas le froid, je déteste le ski.
Quand le cours est terminé, mon calvaire est presque fini! Mais avant, il faut remonter la pente jusqu'au car en trainant mes skis qui pèsent une tonne! Ma soeur est devant, toute souriante : Un moniteur porte ses petits skis bleus ! Je déteste ma soeur et je hais le moniteur !
Le seul moment que j'aime c'est celui on l'on ouvre le termos poour boire un chocolat chaud !
Heureusement pour moi, l'année suivante, on quittera Grenoble pour Annecy. Là je dirai encore j'aime pas Annecy mais c'est une autre histoire sans skis.

Ecrit par : jill.C

ex aequo
http://www.cecileeyen.net/blog/animations/Animjudo.gif

Ecrit par : Cécile

3)
Je vais plutôt vous raconter un match de baket. Je n'étais pas très grande pour le basket (1,66 m) mais je me démenais comme un beau diable !
Dernier match qui comptait pour la coupe de France cadets. Dans l'équipe de Lorraine, j'étais la plus jeune. Je n'ai pas joué tout le match, mais je crois qu'on m'a repérée quand même !
Quelques minutes avant le coup de sifflet final, la lutte sous les paniers était très très âpre. Ca se "battait" des deux côtés et il n'y avait que 2 points d'écart.
Je me suis élancée, dribblant, déjouant l'adversaire et au moment de marquer, au lieu d'atteindre le panier, j'ai atteint l'arbitre ! Vlan, on s'est télescopé de façon très brutale !
Aie aie aie, le souvenir que j'en ai est encore cuisant : je lui ai éclaté la pommette et lui m'a cassé le nez ! Arrêt du match, soins, et tout le tralala...
Le match a été remporté par l'équipe concurrente sur un dernier coup franc. Et l'arbitre et moi avons sympatisé aux urgences de l'hôpital du coin.
C'est ce qui s'appelle un souvenir qui marque !!!

Ecrit par : Marie Zim

ex aequo
J'allais avoir 15 ans le lendemain en ce Dimanche de Septembre 1974. Dans mon village de Sault, dans le Vaucluse était organisée la première Ascencion du Mont-Ventoux en course à pied. A l'époque les courses sur route n'avaient pas le succès qu'on leur connaît aujourd'hui. Je pratiquais la compétition depuis deux ans, mais c'était ma première course sur route, à fortiori en montagne. Mes amis et connaissances locales m'avaient convaincu de m'engager dans cette course de 26 km. Je pris le départ dans la course des jeunes et des vétérans, qui partait une heure avant les cracks. Une sorte de saut dans l'inconnu. Mais une fois arrivé au Chalet Reynard, à 6 km du sommet, là où la pente se fait plus raide et où la végétation disparait, j'ai compris que l'affaire était dans le sac. Pourtant j'avais un défi à relever: Ne pas être rattrapé par les meilleurs partis une heure plus tard. Je croyais tenir le défi lorsque à 500 mètres du sommet,je vis de sa foulée aérienne fondre sur moi Pierre Liardet, de 10 ans mon ainé. Gloire locale il était auréolé de son double titre de Champion de France des 5000 et 10000 mètres Séniors conquis deux mois plus tôt au Stade Jean-Bouin. Il volait littéralement en cette fin de course. Je n'eus que le loisir de le regarder passer. Je savais que je lui devais tout: Ma première licence, mes premiers entraînements et surtout beaucoup de joie à le voir gagner presque tous les Dimanches. Il me tapa sur l'épaule. En arrivant, je n'étais pas peu fier, de ces 2Heures 40 minutes d'effort. De ce souvenir il me reste une belle photo en noir et blanc, un peu jaunie car elle avait longtemps trôné comme un trophée sur le buffet de la salle à manger familiale. Pierre lui avec ses 1H39' flirtait avec les étoiles. Nous reparlons encore volontiers de cette anecdote aujourd'hui.
Ironie de l'histoire, exactement au même endroit tout près du sommet du Mont Ventoux, mais cette fois en vélo, je fus rattrapé et "laissé sur place" un matin de Juillet 1987 par Jean-François BERNARD champion cycliste en reconnaissance de l'étape contre la Montre du Tour de France . Il pleuvait ce matin là et il avait été le seul coureur à affronter la pluie pour effectuer cette reconnaissance en cette journée de Repos. Preuve de sa détermination. Il remporta brillamment l'étape le lendemain, sous le soleil, s'empara du Maillot jaune mais il le perdit le lendemain sur les routes du Vercors et ne gagna pas le Tour de France.

Ecrit par : Gérard

07 décembre 2007

noël

vous avez senti que le temps se rafraîchit que les vitrines s'illuminent que les enfants s'impatientent...

noël approche...
avec ses grandes bottes et sa hotte presque pleine.

alors s'il vous reste des cadeaux à offrir, venez découvrir les belles créations des filles de Marseille demain (et tout le week-end) au théâtre Bompard (à Marseille, té, pardi !) où nous ferons des étincelles...

je vois déjà vos yeux qui pétillent...

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06 décembre 2007

divine idylle 2

elle est revenue.
il était là.
il s’est approché.
ils ont accroché leurs regards, accrochés leurs sourires.
accrochés.
attirés.

- viens…
- oui.

des mots partagés.
des mots en suspens.
des mots au téléphone.
des mots écrits, murmurés, à peine osés.

un premier rendez-vous.
déjà un futur.
les pages du calendrier…

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marine

cette chanson revient régulièrement dans ma tête.

à cause du pull marine ? des Isabelle qui se sont souvent positionnées en "concurrentes" dans ma vie ?
des paroles de Gainsbourg ?
de la voix de la belle à peine audible comme un souffle en souffrance ?

aujourd'hui je la partage avec vous...



paroles: Isabelle Adjani & Serge Gainsbourg.
musique: Serge Gainsbourg 1983
© Melody Nelson Publishing

J'ai touché le fond d'la piscine
Dans l'petit pull marine,
Tout déchiré aux coudes
Qu'j'ai pas voulu recoudre,
Que tu m'avais donné.
J'me sens tellement abandonnée.

Y a pas qu'au fond d'la piscine
Qu'mes yeux sont bleu marine.
Tu les avais r'pérés
Sans qu'il y ait un regard
Et t'avais rappliqué.
Maintenant, je paie l'effet retard.

Avant de toucher le fond,
Je descends à reculons,
Sans trop savoir c'qui se passait dans le fond.

C'est plein d'chlore au fond de la piscine.
J'ai bu la tasse, tchin tchin.
Comme c'est pour toi, je m'en fous.
J'suis vraiment prête à tout.
T'avaler, que m'importe,
Si l'on me trouve à moitié morte.

Noyée au fond d'la piscine,
Personne ne te voyait
Sous mon p'tit pull marine,
M'enlacer, j't'embrassais
Jusqu'au point de non-retour,
Plutôt limite de notre amour.

Avant de toucher le fond,
Je descends à reculons,
Sans trop savoir c'qui se passait dans le fond.

Viens vite au fond d'la piscine
Repêcher ta p'tite sardine,
L'empêcher de se noyer,
Au fond d'toi, la garder,
Petite sœur traqueuse
De l'air de ton air amoureuse.

Si nous deux, c'est au fond dans la piscine,
La deux des magazines
Se chargera d'notre cas
Et je n'aurai plus qu'à
Mettre des verres fumés
Pour montrer tout c'que je veux cacher.

Retrouve-moi au fond d'la piscine
Avant qu'ça m'assassine
De continuer sans toi.
Tu peux compter sur moi :
J'te r'ferai plus l' plan d'la star
Qui a toujours ses coups de cafard.

J'ai touché le fond d'la piscine
Dans ton p'tit pull marine...

05 décembre 2007

divine idylle

elle n'avait pas envie de venir.
il se demandait ce qu'il faisait là.
elle avec ces autres qu'elle connaissait.
lui seul.

elle errait d'une oeuvre d'art à l'autre, d'une photo à l'autre.
il restait mains dans les poches droit dans son jean's, écoutant les discours.
il n'a vu d'elle que son sourire.
elle l'a aperçu tout entier sobre, doux, élégant.
attiré.
attirée.

un clignement d'oeil, elle ne l'a plus vu.
un courant d'air, elle avait disparu.
partie.

pourtant un début...
la porte était restée ouverte...


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têtes raides

le 10e album des Têtes raides est sorti : Banco.

7239d03332f4e12d730bd604b87da4de.jpgun titre en forme de déclaration d’intention pour un groupe qui joue son va-tout à chaque étape de son parcours, remettant sans cesse en question le fondements même de son existence.
Banco est tout debout. un peu assis aussi.
après l’électricité farouche de Fragile, précédente livraison toute en nerfs, Banco sonne comme l’album de l’apaisement. non que Têtes Raides ait remisé ses emportements d’hier ni son caractère bien trempé. le groupe a juste profité de son expertise pour s’adonner à un tour d’horizon de ses différentes inspirations.
on retrouve dans Banco les textes et l'univers musical des Têtes raides, et une chanson de 20 mn qui reprend intégralement un texte de l'écrivain suédois Stig Dagerman "Notre besoin de consolation est impossible à rassasier"

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le groupe Têtes Raides fête ses vingt ans. deux décennies déjà que le groupe formé en région parisienne dispense sa singularité et son énergie sur les scènes et les disques. rock ? chanson ? chanson-rock ? rock à textes ? il y a bien longtemps que Têtes Raides fait fi de ces distinctions et désobéit à toute catégorisation. voici une dizaine d’années, le groupe, pour répondre à l’ambivalence de son public lançait même une série de concerts tour à tour pour public assis ou debout, manière polie de ne pas répondre à la question de son appartenance à un clan ou un autre.

et en cadeau, surtout pour les dessins de Lionel Le Néouanic... fidèle complice du groupe. et talentueux illustrateur, dont je suis une fan des premières heures... ou pas loin.

04 décembre 2007

échec et mat

Vladimir Poutine a ignoré hier les critiques des Occidentaux sur les législatives russes où il a obtenu une victoire écrasante, y voyant un «signe de confiance» du peuple russe et une «légitimité» renforcée pour le Parlement.

derrière le parti Russie unie de Poutine qui a engrangé 64 % des suffrages, les communistes n’ont obtenu que 11,6 %, les ultranationalistes proches du Kremlin (LDPR) de Vladimir Jirinovski 8,2 % et Russie juste, (gauche pro-Kremlin) 7,8 %. L’opposition libérale n’a pas franchi le seuil des 7 % requis pour entrer à la Douma. Garry Kasparov a, lui, stigmatisé les élections «les plus sales de toute l’histoire moderne de la Russie».

Garry Kasparov a été en 1985 le plus jeune champion du monde d'échecs. il a conservé son titre le plus longtemps, pendant quinze ans.
il s'est résolument engagé dans le combat politique en 2005. il a été élu candidat du mouvement "L'Autre Russie".

il vient de publier un livre passionnant aux éditions Jean-Claude Lattès : "La vie est une partie d'échecs" dans lequel il nous offre une réflexion profonde et riche en exemples sur les liens qui unissent le jeu d’échecs et les règles de la vie.
de l’importance de la stratégie et du travail, des dangers de se sentir trop sûr de soi ou de l’improvisation… Le livre de Kasparov se lit comme un traité à la manière de Sun Tzu ou de Machiavel avec des expériences, des conseils qui sont tirés principalement de l’histoire des échecs, de ses grands champions, de leurs plus fameuses parties mais aussi de l’histoire militaire ou économique.
des actions psychologiques d’Emmanuel Lasker à la méthodologie de Capablanca, de la truculence tactique d’Alekhine à l’universalité de Spassky, du redoutable style défensif de Petrossian à la volonté de gagner de Fischer… des coups de génie de Napoléon à l’obstination de Churchill, de l’intuition formidable du fondateur de Boeing au travail méticuleux du créateur de Xerox...
où comment les qualités de stratèges sur les 64 cases de l’échiquier sont semblables à celles des grands stratèges militaires ou des chevaliers d’industrie.

le livre s’achève par une analyse de la situation politique en Russie et sur l’action personnelle de Kasparov.

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03 décembre 2007

plaisir imbécile


et parce que le plaisir aussi peut être... imbécile...

étonnants voyageurs

le festival Etonnants voyageurs prend sa vitesse de croisière : débats, films, lectures, le festival, organisé pour la 1re fois en Haïti a débuté dimanche à Port-au-Prince avec de nombreux écrivains des Caraïbes, mais aussi d'Afrique, d'Europe et d'Amérique.

longtemps rêvée mais aussi impossible à réaliser en raison de l'instabilité politique et l'insécurité, cette 1r édition se veut un "hommage aux écrivains haïtiens, ceux d'hier et ceux d'aujourd'hui", dans un pays à la créativité foisonnante.

"nos écrivains ont par mauvais temps et dans les risque, parfois au péril de leur vie, rendu justice à leur peuple, en perpétuant ses rêves et en décrivant la réalité", a rappelé l'écrivain haïtien Lyonel Trouillot, coprésident du festival.

"c'est la 1re fois de l'histoire haïtienne qu'il y a autant de livres et d'écrivains haïtiens ici", s'est réjoui Dany Laferrière, Haïtien, devenu écrivain durant son exil à Montréal...

un beau programme, non ?
c'est jusqu'au 4 décembre.


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02 décembre 2007

souvenirs de...

et comme c'est dimanche, je lance donc le nouveau concours :

décrire son meilleur souvenir concernant le sport.

- la fois où vous avez battu votre record à la perche
- le jour où vous vous êtes écroulé dans le carré de sable du saut en longueur
- la superbe roue que vous avez faite en vélo
- le mauvais score en grimper de corde durant le cour de gym au collège...

voilà, juste un souvenir marrant croustillant touchant important qui a un rapport avec le sport.
et pas trop trop long...
à cause de l'affichage des résultats samedi matin prochain...

à vos mémoires...


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