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06 novembre 2013

pulses

je bosse avec la photo de mes 3 "bébés" en face de moi chaque jour. ce ne sont plus des bébés mais ça m'émeut tellement de les voir ainsi... comme dans ce clip... mon petit homme..

aujourd'hui il m'a dit après moult baisers claquants, alors que ma voiture s'éloignait : tu es la meilleure maman du monde !" et même si je sais que c'est un classique en matière de déclarations filiales, ça ne correspond pas à sa période ado-indépendant...

alors j'ai gardé cette phrase dans un coin de mon coeur et je la ressortirai quand il sera parti lui aussi...

20:43 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (2)

lilliputiens vs géants

la thématique était : "je suis un microbe" ou "l'autre est un géant", un truc du genre. une façon de prendre du recul sur sa place dans ce monde, sur la taille de nos vies par rapport à l'immensité de cette planète.

bon, là, j'extrapole...

j'aime bien le travail de ces trois copains... 

et si toute notre vie n'était qu'un trompe-l'oeil ?

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20:23 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

03 novembre 2013

la mia bambina

elle est là avec sa sourire de grande fille, ses bagages et son sac de casse-croûte.

il y a deux mois, elle aurait eu hâte de monter dans le train, là, elle attend le dernier moment, m'embrasse, me regarde, m'embrasse encore. elle n'a plus envie de partir. elle voudrait rester encore un peu. profiter de la chaleur du foyer.

l'heure sonne enfin, sifflet du contrôleur, il faut y aller.

alors les larmes coulent, les sanglots grossissent et l'émotion fleurit.

pas facile de devenir une grande fille.

pas facile de la laisser partir ainsi...

22:32 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (7)

02 novembre 2013

SAS orphelin...

d'aucuns diraient qu'il y a littérature et littérature, que livre ne veut pas forcément dire ouvrage et qu'on ne peut mélanger torchons et serviettes.

soit.

moi je réponds que lire, c'est lire et que la liberté consiste justement à aimer ce qu'on lit, à lire ce qu'on aime sans écouter la bienséance culturelle et parfois imposante qui nous demande de se ressembler tous en bien pensants mondains...

Gérard de Villiers écrivait des romans d'espionnage où le vocabulaire n'était pas "soutenu" et où le héros Malko Linge emportait ses lecteurs dans des pays lointains, dans des aventures épicées.

il avait 83 ans et venait de publier son 200e SAS : "la vengeance du Kremlin"... 

franchement, moi, je tire mon chapeau. on connait ce monde de l'édition (enfin moi oui) difficile et incertain. il avait réussi à fidéliser ses lecteurs et à se renouveler à chacun de ses titres, chacune des aventures de Malko et ce n'est pas si évident...

31 octobre 2013

Allo ? Ween !

Gynux a réalisé cette petite illustration, parce qu'aujourd'hui, c'est le jour des citrouilles creusées, de la distribution des bonbons et des sorcières à chaque coin de rue. j'avais oublié combien on a aimé ça, les p'tits loups et moi quand ils étaient petits justement. la relève semble bien assurée et c'est tant mieux !

23:29 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

30 octobre 2013

same love

j'ai du déjà vous la poster ici cette chanson, mais je l'aime tellement... ce Macklemore, je l'écoute en boucle en ce moment... alors prenez cinq minutes et écoutez encore...

21:58 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

Thibo et compagnie

je m'interroge sur cette (trop grande) facilité que j'ai à m'attacher aux gens que je croise. je me voulais aventurière solitaire, allant de lieux en lieux, n'ayant pas de famille, pas de lien pour me retenir, apportant tout le bien-être que je pouvais avant de m'éclipser sur la pointe des pieds.

libre.

au lieu de cela, je passe une journée avec une personne et déjà la quitter me paraît difficile.

un drame, je vous dis...

aujourd'hui je pense particulièrement à Thibo, ce petit bout d'homme, âgé de trois ans, aux yeux délicieusement coquins, qui a eu le culot de me gagner au Uno en plus (eh, je vous vois en train de ricaner dans le fond...), avec sa tétine transparente visée dans sa bouche et son adorable maman, patiente et courageuse... une journée passée ensemble dans des conditions que je qualifierai d'"hospitalières" et partir en les laissant nous fut comme un arrachement.

petit Thibo si pertinent, si craquant !

jolie Estelle si forte et si douce...

faut que je m'entraîne, faut que je m'entraine... plus un sourire, plus un mot partagé, le vide sidéral, le froid de banquise et plus aucun lien avec personne... sinon, mon âme morcelée va devenir cendres...

21:50 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (2)

29 octobre 2013

marseille-cassis 2013, la preuve !

et ça, c'est juste pour faire ma crâneuse parce que ce bonheur-là n'est pas prêt de partir et que ça coule dans mes veines comme un sang chaud et énergétique, que ça me porte et me transporte, que je cherche déjà à retrouver ces sensations-là et que je vais devoir attendre un an... alors, je vous glisse ça en dessous, et si ça vous saoule, vous ne regardez pas..

 

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23:18 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (4)

perfect day

juste comme ça, parce qu'il n'est plus là et que j'aimais bien... voilà...

23:13 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

28 octobre 2013

she

un petit bijou...

18:48 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (4)

marseille-cassis 2013

il y avait ceux qui couraient pour les enfants atteints de leucémie, pour le don d'organes, pour les opérés du coeur, pour le cancer de la prostate, ceux qui couraient pour leur fille ou un être disparu, il y avait celui déguisé en Zoro, celui en lapin, il y avait Mario, Luigi et la clique du jeu vidéo, il y avait un couple en mariés et un garçon de café, et toutes ces enseignes de grandes sociétés qui fournissent l'eau, l'électricité, le téléphone, les services bancaires et des assurances..

on m'avait prévenu : ce sera dur, attention à la descente, gère tes efforts, untel l'a fait il s'est pêté un genou, un autre n'a jamais récidivé il a perdu 10 kilos après...

je vous jure j'en avais entendu...

mais je l'ai fait. sans aucun souci, et même avec un plaisir indescriptible...

au huitième kilomètre, j'ai senti que la montée commençait à tirer et j'ai eu peur de ne pas tenir. je ne voulais pas m'arrêter, même pas aux ravitaillements, j'étais lancée, j'ai quand même pris un quart d'orange, histoire de me rafraîchir la bouche... et une dosette d'énergie en sucré concentré direct dans le gosier... beurk ! j'ai failli ne plus pouvoir respirer...

au quatorzième kilomètre, je me suis dit que j'allais passer ma vie à courir, comme si j'étais rentrée dans un monde un peu parallèle où la vie se vivait en courant. je pensais à des choses de ma vie, je ne sentais pas mon corps, juste je courais...

au quinzième on est arrivés sur la baie de Cassis. point de vue magnifique en plongée, soleil se reflétant sur l'eau, c'était juste divin. toute cette descente avec ce paysage de rêve ! et sur les côtés les gens qui nous encourageaient, explosant de chaleur et de dynamisme, ça me filait des frissons, une sorte de gloire anonyme, ne pas être n'importe qui mais perdue dans une foule de 15000 coureurs au moins... se dire que les gens étaient là aussi pour moi mais pas que, et que d'ailleurs personne ne me connaissait... c'était juste délirant...

au dix-septième kilomètre, il y avait une banderole tenue par deux gamins qui portait l'inscription "Kiki l'a fait !", et je me suis dit : moi aussi ! et ça m'a donné un beau coup d'énergie...

à l'arrivée, j'ai senti mon coeur fou de joie, de fierté et d'allant. j'ai sauté comme une gamine en poussant des cris une fois passée la ligne fatidique... 2h15 !

voilà, je ne suis pas morte, j'ai survécu plutôt vachement bien et je le referai l'an prochain, juste pour améliorer mon score.

mais je l'ai fait !!

je l'ai fait avec elles deux à mes côtés "invisibles" mais quand même tellement présentes : ma soeur et ma Ga(z)ëlle, avec "lui" à qui je tenais à prouver que je savais avancer malgré mes coups de blues...

et si je l'ai fait, c'est parce qu'un homme m'y a emmenée, m'a déposée sur la ligne d'arrivée et m'a attendue, surpris de mon temps et de ma belle forme à l'arrivée.

avec pour ceux quatre-là, je dis un grand merci et rendez-vous l'année prochaine !

05:58 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (1)

26 octobre 2013

Fiona et les autres...

on a retrouvé le corps d'une fillette d'un an à peine, dans le coffre d'une auto. elle était nue, baignait dans son urine et était déshydratée complètement.

cet enfant n'a pas été déclaré à la naissance.

il y a celle qui a été enterrée dans un parc par sa mère alors que tout le monde s'est mobilisée à sa recherche. elle aura succombé aux coups reçus.

je ne vais pas vous faire une lugubre liste mais il semble que deux enfants meurent par jour à cause de mauvais traitements...

alors bêtement, je m'interroge : la contraception fait aujourd'hui partie de nos vies, pilule, stérilet, préservatif et quand je vois qu'on peut même décider du jour de son accouchement, on peut décider également de ne pas accoucher, je veux dire : de ne pas tomber enceinte, non ?

et si on est perdus dans son rôle de parents, il existe des structures pour nous aider.

rien n'est simple, je le sais, et surtout pas l'éducation des enfants mais quand même, ces fillettes, elles avaient fait quoi ? 

j'enrage, j'enrage, j'enrage..

20:27 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (2)

18 octobre 2013

grrrr !

en ce moment, je suis en colère... je crois que je me prépare à la date qui arrive, cette date qui me brûle les tripes et me remplit de peine, de douleur et de rage...

j'enrage à l'avance de ce qui est arrivé quatre ans plus tôt, je sens venu le moment de l'explosion finale comme un feu d'artifice qu'on laisse aller jusqu'à l'apohéose... 

je me révolte contre les privilèges, l'injustice, les choses installées, les gens cons... je suis en colère, je me révolte.. et comme à chaque anniversaire, je relis ce message où elle me dit qu'elle a rêvé de lui, qu'il était heureux de nous, que... 

en ce moment, je suis en colère. 

alors, gare à ceux qui s'approchent de trop près...

je me demande encore aujourd'hui s'il va revenir un jour...

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17:38 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (5)

15 octobre 2013

un Belmondo à Lyon

quand j'étais jeune, j'étais fan, et c'est peu de le dire, de ce comédien. et que dire de son fils quand il s'est mis à faire de la course automobile... glups !! bon, passons...

hier, pour le festival des Lumières, il a été mis à l'honneur (le père, pas le fils..) et c'était certainement bien mérité (j'ai eu peur sur le coup d'avoir à entendre l'annonce de son décès mais non... on peut aussi rendre des hommages aux personnalités encore vivantes, faut croire !!) et en ouverture, les spectateurs ont pu voir "un singe en hiver", un film que j'ai revu, à l'époque, plein de fois, tant j'adore ces moments entre Gabin et Belmondo, ces délires dans la rue noire...

évidemment, le comédien a vieilli, beaucoup même mais je trouve extra cet hommage qui lui est rendu...

pourvu qu'il vive encore longtemps pour voir d'autres hommages, dis donc, hein !!

 

Un singe en hiver affiche ()

09:37 Publié dans Film, lamiendo | Lien permanent | Commentaires (2)

14 octobre 2013

Margaux Motin

elle s'appelle Margaux Motin et j'aime bien son style... là c'est un travail pour les femmes atteintes du cancer mais elle sait être très corrosive, cette Margaux-là !

Chaine rose couleur

20:53 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (2)

13 octobre 2013

in my Luberon

je suis en mode préparation de la course Marseille-Cassis, qui a lieu dans deux semaines, alors ce matin, je me suis offerte 20 kms dans un lieu magique, perdu dans la féérie du Luberon, je me demandais ce que je faisais là au lieu de dormir au chaud sous ma couette mais finalement, je ne sais comment le dire, mais mon corps est en pilote automatique et je ne me rends compte qu'à la fin que j'ai fait tout ce trajet, que j'ai mal et que je vais adorer rester longtemps sous la douche...

le sport est une drogue, dit-on.. je ne sais pas... mais c'est une liberté ça, j'en suis convaincue !

19:42 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (8)

mots et images

te parler avec les mots que j'écris, mon cowboy suisse... c'est promis...

et pourquoi pas avec des images aussi ?

19:17 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

12 octobre 2013

corps encore...

j'ai le corps comme un pantin désarticulé en ce moment, comme un fantôme pas à sa place. je cours, je nage, je danse, mais je me sens en dehors de mon corps, il ne répond pas à mes injonctions.

désarticulé.

alors je vous glisse cette photo et ce texte de Louise Markise, que j'ai piqués sur son FB parce que j'aime vraiment bien...

Photo : « Mon corps a de drôles d'histoires; je lui scotche des lumières et l'encadre d'images, j'en fais un objet à regarder et le laisse dériver entre vos cils; mon corps de petite fille qui se déguise; mon corps d'amoureuse qui s'ennuie, qui attend la prochaine étreinte; mon corps de rêveuse qui funambule aux frontières de tous les autres, qui ne prend pas garde à la fatigue des uns et à la déception des autres, qui n'entend pas les mélodies tristes, les nuits silencieuses... Quand je ne sais vraiment plus de quelles drôles d'histoires je dois rire, quand je n'ose plus me demander dans quel corps j'ai encore pied, je me dis qu'il restera toujours celui que je laisse dériver entre vos cils... et ça  me rassure un peu, parce que si tous les autres s'éclipsent, il y aura éternellement celui-là, le plus imaginé, mais au fond, sans doute, le plus connu, le plus touché. »
Archives lointaines, clignotantes et argentiques.

« Mon corps a de drôles d'histoires; je lui scotche des lumières et l'encadre d'images, j'en fais un objet à regarder et le laisse dériver entre vos cils; mon corps de petite fille qui se déguise; mon corps d'amoureuse qui s'ennuie, qui attend la prochaine étreinte; mon corps de rêveuse qui funambule aux frontières de tous les autres, qui ne prend pas garde à la fatigue des uns et à la déception des autres, qui n'entend pas les mélodies tristes, les nuits silencieuses... Quand je ne sais vraiment plus de quelles drôles d'histoires je dois rire, quand je n'ose plus me demander dans quel corps j'ai encore pied, je me dis qu'il restera toujours celui que je laisse dériver entre vos cils... et ça me rassure un peu, parce que si tous les autres s'éclipsent, il y aura éternellement celui-là, le plus imaginé, mais au fond, sans doute, le plus connu, le plus touché. »

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11 octobre 2013

Pierre, Paul, Jacques et les autres...

je ne sais pas si vous avez remarqué, mais il est des prénoms comme des signes du zodiaque.

je m'explique.

j'ai eu dernièrement une conversation avec divers illustrateurs bien talentueux sur l'importance des signes du zodiaque, de celui qui était dans notre "maison" lors de notre naissance, des ascendants, l'importance donc de ces signes sur notre caractère mais également des "emboitements" de signes du zodiaque bénéfiques ou non.

une femme de tel signe ne devrait, et je reste prudente avec mon conditionnel, pas s'entendre avec un homme de tel signe.

ou alors, vous-mêmes vous vous etes rendus compte que systématiquement une personne de tel signe ne vous plaisait pas, nous nuisait ou au contraire, vous alliez régulièrement vers des gens de ce signe-là.

eh bien, pour les prénoms, ça me fait le même effet.

il est des gens portant tel prénom, femme ou homme, qui régulièrement, pour ne pas dire systématiquement, me jouent des tours pendables, ont un comportement incorrect envers moi ou m'apportent au contraire de la douceur et du bonheur vrai.

étrange, me direz-vous. et je pourrais vous suivre, mais là, avec les années qui passent et les rencontres qui s'enchainent, il y a des prénoms qui se détachent nettement des autres, systématiquement avec un grand soleil ou une pluie orageuse et je crois que je vais devenir "superstitieuse" sur les prénoms.

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01 octobre 2013

Les Nuits de Preljocaj

mais la semaine prochaine, je vais avoir le grand bonheur, l'émotion pure et intense de voir les Mille et Unes nuits d'Andréi Preljocaj à Aix...

et là, franchement...

 

12:20 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (3)